Les vrais fausses solutions au problème climatique.

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En me promenant sur le site de la RTBF, je suis tombé  par le plus grand des hasards sur un article concernant les œufs.
(https://www.rtbf.be/article/on-sait-desormais-reproduire-un-oeuf-avec-du-champignon-10947743)

Le titre, évocateur, “On sait désormais reproduire un œuf avec du champignon !” m’avait fait sourire.
Ma foi, voici un exemple de l’inutile recherche scientifique qui ne vise qu’à résoudre un problème en en créant d’autres alors qu’on pourrait simplement supprimer le soucis..

Le problème d’après les chercheurs est climatique car une douzaine d’œufs, bio ou pas, coûte 2.5kg d’équivalent CO2
Pour faire simple, un élevage de 6000 poules qui produit 130.000 douzaines d’œufs par an produit (également) 325 tonnes d’équivalent CO2 par an.

En produisant des œufs à base de champignons, on pourrait réduire l’équivalent CO2 de 35% à 55% pour la production d’œufs, dit l’article,
ça réduirait également le besoin en espace agricole de 90% en ce qui concerne ce type d’élevage.

C’est beau mais sans grand intérêt.
En effet, l’article ne parle  pas de biodiversité. Or le climat et la biodiversité sont intimement liés (Rapport GIEC du 28 février).
Quels sont les retombées écologiques de la culture de ces champignons  ? On ne sait pas.

Un exemple: Pour le consommateur final, il faudra remplacer la coquille,  il sera vendu dans un emballage qui produira du CO2 pour le fabriquer, pour le transporter, pour le détruire.
Ce produit n’a d’intérêt que pour les industriels de la bouffe, facile et pas cher. Bref, une évolution de plus vers des aliments ultra-transformés.

Pourtant, il y a d’autres moyens de réduire fortement les nuisances dans les élevages de poules pondeuses.
– L’allongement de la durée de vie des poules pondeuses (actuellement de 11 à 16 mois) par exemple de 24 à 32 mois.
– La qualité de vie des poules dans les élevages pour éviter une mortalité relativement importante.
– Supprimer le gaspillage des œufs détruits, trop petits, trop gros, difformes.
– Réduire le gaspillage dans le système de distribution, par exemple lorsqu’on jette une boîte entière à cause d’1 œuf cassé. Rendre à nouveau possible l’achat d’œuf à la pièce (je viens avec ma boîte)
– Lier l’élevage industriel et la production de nourriture pour les volailles (Si tu produis des œufs industriels, tu produis la nourriture des poules sur place et tu ne vas pas la chercher de l’autre côté de la planète)
– Mettre au pas l’industrie agro-alimentaire, grande gaspilleuse de protéines animales.
– Éviter le gaspillage des œufs…chez nous, consommateurs (Au moins 30%, jetés “cassés”, fendus, , trop vieux ou sous forme transformée, paraît-il)

Ma foi, on mettant ce programme en route, nous pourrions réduire la production de CO2 liée aux poules pondeuses et aux œufs de plus de 55%, en limitant la quantité à sa nécessité.

Là, le problème est supprimé.
pas besoin de chercheurs universitaires ou de d’hyper scientifiques…


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Author: Bernard Adam
Cuisinier à la retraite

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